Jour 169
Mes soupçons se sont révélés corrects. Je n'ai même pas eu besoin de faire appel à l'artillerie lourde, la fusée qui a surgi de sous le jardin pendant la nuit a suffit à me confirmer définitivement que mon frère trempe dans des affaires louches.
Il avait vraiment pensé à tout. Sauf peut-être au bruit qu'elle ferait en décollant et qui m'a réveillé en sursaut. Je me suis levé pour jeter un oeil par la fenêtre et je l'ai vu.
J'ai quand même était vérifié si lui ou les jumeaux étaient encore à la maison, mais en vain. C'était évident qu'ils avaient tous embarqué dans leur projet.
Je suis partagé entre l'inquiétude et la colère. S'ils leur arrivent quelque chose, quoi que ce soit, je m'en voudrais jusqu'à la fin de ma vie. Pourquoi ? Parce que j'aurais pu faire tellement plus pour découvrir ce qu'ils manigançaient mais j'ai laissé trainé les choses en pensant que rien ne pourrait arriver. Mais j'ai la preuve sous les yeux que j'avais tort.
Et en même temps, je suis en colère. Parce qu'on leur avait interdit de le faire. Parce qu'ils ont agit de façon totalement égoïste.
Que va dire Cassandra quand elle va se réveiller et voir que ses fils sont partis rejoindre leur père ? Qu'est-ce qui a bien pu pousser Julien à les aider ?
S'ils reviennent, ils vont tous passer un sale quart d'heure. Et Julien va me devoir un tas d'explications. Fini de jouer. Un simple menuisier ne peut pas avoir accès au matériel qu'il a utilisé pour protéger leur abri et encore moins au pièces nécessaires à la construction d'une fusée.
Il est temps d'éclaircir ce mystère.
Et s'ils reviennent pas ... Je préfère ne pas penser à cette option.